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Une connaissance expérimentale et principalement sensitive...

 

... mais qui peut s'accompagner d'un savoir plus théorique...

 


Même si le but n'est pas de faire de mes chanteurs et de mes orateurs des champions d'anatomie,

comprendre le comportement physique de son appareil vocal peut être une aide précieuse dans la phase de repérage.

Et dans la mesure où "apprendre à chanter" c'est avant tout apprendre à laisser faire le mécanisme vocal pour libérer sa voix —  il va de soi que mes élèves devront un minimum s'intéresser au fonctionnement de cette mécanique pour parvenir à l'accompagner sainement.

 

Pour les plus curieux (et les cérébraux), la description ci-jointe — bien que non exhaustive... — sera un guide supplémentaire dans le travail au quotidien !

 

... et si cela vous paraît ardu pour le moment, rassurez-vous, et faîtes confiance à vos sensations :  la pratique expérimentale est le meilleur des professeurs de bio qui soit !... — Si Si !...

Cultivez votre jardin intérieur !

 

Un petit tour d'anatomie...

 

Bon alors, mais LA VOIX ?... À QUOI ÇA RESSEMBLE ?

 

Pour commencer à vous représenter cette voix, imaginez déjà non pas UN organe phonatoire, mais la combinaison régulée de PLUSIEURS mécaniques (disons : un engrenage de mécanismes et de rouages), fondée avant tout à créer un son, puis à frayer un passage à ce son vers l'extérieur. Comme vous allez le comprendre, cet instrument est shématiquement une mécanique à TROIS étages : en bas, l'appareil respiratoire (les appuis, la détente abdominale et le souffle, qui va servir de combustible à toute la production sonore) ; au milieu, l'appareil de production sonore (le larynx et les cordes vocales) ; en haut, le micro intérieur et le système d'extraction du son (les résonateurs et la diction).

          Pour cela, interviennent :

 

  1- une pompe à air : la soufflerie, située en bas* du mécanisme  

 

Catherine interprète le rôle de Carlotta, dans son récital avorté.Catherine interprète le rôle de Carlotta, dans son récital avorté.

   * Les poumons sont situés dans la cage thoracique, et la respiration que nous utilisons le plus communément est tout naturellement située "en haut" du thorax. Dans cette respiration "haute", on inspire en montant légèrement la cage thoracique qui, lorsqu'elle redescend, envoie un simple "courant d'air" dans notre larynx, ce qui a pour effet de produire un son par vibration de l'air.

     Souvent, lorsque je demande à mes élèves de prendre une grande inspiration, je les vois bomber le torse, cambrer leur dos, voire soulever les épaules ou tendre leur tête en avant lorsqu'ils sont particulièrement tendus. C'est qu'ils utilisent cette respiration "haute", dite thoracique supérieure.

     La soufflerie que nous allons mettre en place ensemble fait, quant à elle, intervenir une respiration "basse", aussi appelée "abdominale". Pour la "trouver", nul besoin d'un milliard d'explications complexes, il suffit de vous mettre à l'écoute de ce qui se passe en vous lorsque vous êtes tranquillement couché dans votre lit !...

 Allongez-vous, posez les mains sur votre ventre et sentez comment l'air entre dans votre corps et y circule : quand vous inspirez, l'air remplit votre corps et vous sentez vos mains "poussées" par le gonflement de votre cavité abdominale ; lorsque vous expirez, vos mains "se rejoignent" sur votre ventre qui "rentre" ou "se dégonfle" tandis que l'air est expulsé hors de votre corps.

 

    Voilà sur quel "souffle" va venir se poser la voix chantée ou parlée. Cela demande beaucoup moins d'efforts que ne se l´imaginent les stagiaires que je rencontre, lesquels pensant bien faire, poussent sur leurs abdominaux ou, au contraire, rentrent leur ventre de façon exagérée, afin de "provoquer" cette respiration "naturelle" ! Laissez faire... plus vous voudrez contrôler la mécanique, et plus vous installerez de tensions musculaires inutiles, et parfois même néfastes au fonctionnement qui doit s'équilibrer entre ce qui naturellement pousse et ce qui naturellement retient dans la musculature respiratoire.

 

     La respiration basse est essentielle, car elle permet d'emmagasiner davantage d'air que la respiration thoracique haute (à inspiration/expiration éclair), mais aussi de limiter la pression d'air exercée sous le larynx, c'est-à-dire le risque de pousser trop d'air entre les cordes vocales. Et cette soufflerie, qui s'étend donc (de bas en haut) des muscles du périnée, en bas du ventre, jusqu'au haut des poumons, et passe donc par toute la cage thoracique, le sternum, les côtes, la taille et même le dos (on peut d'ailleurs sentir l'action bénéfique d'une "bonne" respiration du bas du bassin jusqu'au sommet du rachis)est la première pierre sur laquelle repose tout l'édifice vocal. Elle en assure la stabilité et donne sa solidité physique et son ancrage à celui qui utilise sa voix.

     Et on le sent tout de suite, à peine a-t-on installé cette respiration : en un instant, les tensions s'apaisent en même temps que le centre de gravité se déporte vers le nombril ; la respiration se régule, le cycle d'inspiration/expiration se ralentit, l'abdomen se relâche et la "bouée" abdominale qui se déploie installe une inspiration naturelle, liée naturellement au mouvement expiratoire du diaphragme. 

     ↔ Le diaphragme, ou muscle expirateur passif, est un muscle situé sous les poumons qui sépare la cavité abdominale de la cage thoracique. Sorte d'élastique en forme de pont plat (un peu comme un "U" à l'envers), il fait, avec les muscles intercostaux, rentrer l'air dans les voies respiratoires lorsqu'il se contracte, et quand il se relâche (càd. quand il revient en position "repos"), fait naturellement remonter l'air dans les poumons, ce qui produit l'expiration. Nous verrons en cours, et plus particulièrement encore avec les chanteurs lyriques, comment ralentir ce réflexe expiratoire, et donc allonger le temps de l'expiration qui est aussi celui de la parole ou du chant (dans la mesure où l'expiration produit la phonation, tandis que l'inspiration la prépare), en utilisant la technique de soutien musculaire appelée "Appoggioen italienet en français "appui", "support" ou "soutien". Ce soutien est basé sur un juste équilibre musculaire (que l'on peut d'ailleurs sentir interagir au niveau du sternum, du tour de la taille et du périnée), et qui procure, non seulement, un renfort de la sensation de maintien et de l'assise vocale, mais encore, permet effectivement de "retenir" le diaphragme plus longtemps en position contractée, et donc nous aide à réguler de l'intérieur notre débit d'air en soutenant l'air dans la trachée.

            NOTA :

Pour ceux qui souhaitent pousser plus loin, je vous invite à lire dans son ouvrage synthétique, "La Structure du Chant"  (une référence incontournable !...), la présentation que fait Richard Miller du mécanisme de l'Appogio, qu'il présente comme la mise en oeuvre d'une connexion dynamique entre le souffle et la vibration vocale lors de l'émission d'un son, et donc comme l'idéal d'équilibre et de coordination entre la gestion du souffle, la phonation et la résonance de la voix.

 

        2- un compresseur d'air : les cordes vocales et le larynx

 

    Situé dans la gorge, le larynx est une petite structure qui abrite les cordes vocales. Constitué de tissus mous (muscles, ligaments, muqueuse) et rigidifié par une armature faite de cartilages (dont on peut d'ailleurs sentir le plus gros, le "cartilage thyroïde", en touchant le milieu de notre cou, là où les messieurs ont leur "pomme d'Adam"), le larynx est à la fois rigide et souple, dans la mesure où certains de ses cartilages sont mobiles. C'est d'ailleurs cette mobilité qui, en actionnant des mouvements liés, soit à l'ouverture, soit à la fermeture de ces différents mobiles mouvants (entre eux ou avec les autres structures cervicales), permet au larynx d'assurer ses différentes fonctions dans l'organisme, dont la fonction phonatoire produite par la vibration des cordes vocales.

     Ces cordes, qui ne sont d'ailleurs pas des "cordes", mais deux bandes horizontales (qui peuvent s'apparenter à des lèvres), formées par les replis des membranes muqueuses du larynx (c'est pourquoi d'ailleurs on les nomme aussi "plis vocaux") — ces cordes, mesurent environ 12 à 17 mm chez la femme et 17 à 25 mm chez l'homme (plus elles sont courtes, plus la voix sera aiguë et inversement). Elles se rejoignent vers l'avant du larynx (au niveau de la pomme d'Adam), et peuvent : soit s'écarter l'une de l'autre à l'arrière (c'est ce mouvement qui permet la respiration, en laissant passer l'air à travers le conduit vocal vers l'extérieur) ; soit se rapprocher (ce qui permet deux actions : 1- la déglutition, en "bouclant" notamment le larynx pour protéger la trachée, mais aussi 2- la phonation).

      La phonation se produit lorsque l'air, chassé par l'expiration des poumons vers le larynx passe à travers les cordes vocales qui, sous la pression exercée par la poussée expiratoire de l'air, vont s'accoler / se fermer / s'accoler / se fermer / s'accoler / se fermer /... bref : VIBRER. Le cycle de répétition de ce mouvement de battement "accolement/fermeture" détermine la fréquence fondamentale du son émis ou "hauteur" du son. Par exemple, pour chanter le "LA" du diapason (ou de certains téléphones), qui a une fréquence de 440 Hertz (soit une périodicité de 440 oscillations par seconde), les cordes vocales devront battre 440 fois par seconde... Et lorsqu'on sait que la voix humaine chantée couvre (toutes tessitures confondues) l'étendue de 5 octaves, du DO1 (66Hz) au DO6 (2100* Hz / ce qui va donc nécessiter 2100 battements à la seconde !!!!) (* vous l'aurez compris, plus la note qu'on doit exécuter est aiguë, et plus le cycle vibratoire est rapide) — on entrevoit déjà la nécessité, si ce n'est l'urgence, pour une personne qui utilise sa voix au quotidien de renforcer le tonus musculaire de ses cordes vocales !

     Même sans parler de ces hauteurs de son les plus extrêmes, vous devez savoir que pour accéder à ces différentes vitesses ondulatoires, les cordes vocales (grâce aux mécanismes internes mobiles du larynx), ont la capacité de "se transformer" — en épaisseur (épaisses/fines), en densité (dures/molles) et en longueur (courtes/étirées ou allongées).

 

 On dénombre ainsi plusieurs mécanismes laryngés vibratoires : 

    • le "FRY" ou Mécanisme 0 (M0) :
Traduit par "Friture" en français, ce son grave peut être comparé à un grincement, un gargouillis, un craquement ou à un grésillement.
Peu sonore et peu identifiable du point de vue de sa hauteur sur l'échelle des sons, on estime toutefois que la fréquence du "Fry" peut varier d'un individu à l'autre de 80 à 100 Hz, soit correspondre à une vitesse de vibration des cordes vocales plutôt lente. C'est en tous les cas une note grave, placée en-dessous de notre tessiture naturelle ; le débit d'air est alors si faible que les cordes vocales, très détendues, vibrent irrégulièrement, rendant leur cycle de battements tout à fait chaotique. 
Essentiellement accessible aux hommes, c'est en musique classique le son que l'on appelle "Strohbass" (extrême grave de la voix), caractéristique de la profondeur vocale des basses russes ; on le rencontre aussi dans les musiques du monde, notamment dans les chants mongols et tibétains. La plupart d'entre nous, l'utilisons fréquemment sans y prendre garde, notamment lorsque nous laissons courir le son "Euuuhh..." grattant, spécifique pour marquer notre doute ou notre hésitation lorsque nous cherchons nos mots. À cet instant, l'attente crée une pression d'air insuffisante pour faire "correctement" vibrer les cordes vocales.
Le Fry se rencontre du reste dans plusieurs langues en tant que phonème ou effet vocal. Dans le parler américain, après avoir longtemps été utilisé dans les classes populaires, le Fry est devenu un phénomène de mode qui s'est généralisé et répandu dans toutes les couches de la société. En passant de la voix parlée à la voix chantée, il est depuis les années 90 un effet vocal assez répandu dans les musiques actuelles (surtout chez les chanteuses, et dans les styles pop et r'n'b'), pour appuyer les débuts de phrases. L'exemple le plus représentatif et systématique est sans doute celui qu'en fait Britney Spears dans "Baby one more time".
    • le "Mécanisme lourd" ou Mécanisme 1 (M1) :
Dans cette configuration, la tension principale est assurée par le muscle thyro-aryténoïdien qui traverse les cordes vocales : actif, il se contracte, provoquant le raccourcissement des cordes vocales. À l'inverse, la tension du ligament vocal est faible. L'effort musculaire est ressenti au niveau de la pomme d'Adam (dîtes "U" ou "O" pour sentir cette musculature). Les cordes vocales sont donc courtes et épaisses et la quasi-totalité de leur masse musculaire et de leur longueur vibre : s'accolant sur toute leur profondeur et restant fermées plus longtemps, les sons produits en M1 sont à la fois plus puissants, plus brillants et plus métalliques que dans les autres configurations. Timbrés, riches en harmoniques, forts, situés dans le registre des graves et des médium (soit dans des fréquences comprises entre 80 et 400 Hz), c'est ce Mécanisme dont les hommes se servent généralement pour parler et qu'ils considèrent comme leur voix "naturelle" ou "pleine" ; pour les femmes, en revanche, ce mécanisme est celui qu'elles considèrent le plus souvent comme leur "voix de poitrine".
    • le "Mécanisme léger" ou Mécanisme 2 (M2) :
Ici, les ligaments vocaux sont étirés sous l'action du muscle crico-thyroïde qui, se contractant, fait basculer en avant le cartilage thyroïde vers le cartilage cricoïde, étirant par là-même les cordes vocales vers l'avant. Ceci implique l’allongement d’environ deux tiers de la longueur des plis vocaux sur une largueur et une épaisseur amoindrieLorsqu'elles sont fines, les cordes ferment uniquement sur les bords intérieurs et seule une fraction réduite de la masse du pli vocal vibre. Le cycle d'accolement est ainsi moins important, ce qui produit un son plus doux et moins fort. Cette configuration assure un accès plus aisé à la partie médium-haut et à l'aigu de la voix, et permet de produire des sons entre 300 et 1500 Hz. C’est le mécanisme le plus fréquent chez la femme, parfois identifié comme « la voix de tête ». Chez les hommes, il est identifié comme leur « falsetto » ou «voix de fausset » ; c'est lui qui leur permet d'atteindre les fréquences élevées sans difficulté ou dommages pour la voix dans un registre de cordes fines.
le "FALSETTO" (ou "voix de fausset") : Dans cette configuration, on n'est plus dans un registre que les spécialistes de la voix disent "modal", soit dans des configurations où le muscle thyro-aryténoïde (celui qui traverse les cordes vocales) est actif. Là, il est inactif, ce qui entraîne une rigidification du ligament vocal. Dans cette mécanique, les plis vocaux se figent dans une position semi-ouverte qui permet le passage d'un fin fil d'air, lequel ne fait vibrer que les couches supérieures des cordes. Le son produit est caractérisé par sa couleur à la fois très aérée et détimbrée. C'est ce qu'on peut reconnaître comme une voix soufflée et sans puissance chez les femmes — la technique vocale va permettre de colorer cette voix, et donc de l'homogénéiser avec la couleur de notre voix grave en mécanique lourde, et l'on va passer (grâce à l'action des résonateurs, qui sont des amplificateurs naturels comme vous le comprendrez juste après) d'une voix souvent qualifiée de sonnant "derrière" ou "en arrière" à une voix plus sonore, "accrochée" ou "placée".
    • Le "SIFFLET" / "FLAGEOLET" ou Mécanisme 3 (M3) :

Ce son suraigu est une fuite d'air (caractéristique de Mariah Carey) permettant d'atteindre des sons au-delà de 1500 Hz, lesquels peuvent s'apparenter au bruit d'une craie ou à un léger chuintement brillant. C'est une configuration extrême du Mécanisme aigu, dont on sait qu'elle implique à la fois un cycle très rapide du battement des cordes vocales, une très faible amplitude du mouvement vibratoire, une très grande tension du ligament vocal, ainsi qu'une forte compression de l'air entre les cordes vocales. Ainsi, le sifflet entrerait dans une autre « mécanique » laryngée, incluant à la fois adduction des cordes vocales mais pas de vibration, l'air étant envoyé en arrière (au niveau de la zone inter-aryténoïdienne) où ce son est fabriqué. 

 

            3- un amplificateur : les résonateurs naturels

          Lorsque, donc, le cycle vibratoire a produit dans le larynx ce son "fondamental", celui-ci doit encore passer par quelques étapes avant de pouvoir être expulsé du gosier et s'extraire totalement du corps de l'émetteur, pour enfin devenir une émission articulée, une voyelle, une consonne + une voyelle, un mot, une parole, mais aussi un timbre, une couleur vocale, à même de vibrer et de résonner dans le monde extérieur — et c'est bien, du reste, le but ultime du mécanisme phonatoire : parler, chanter, s'exprimer !

           Pour se libérer du larynx, le son va remonter le "conduit vocal" en direction de la bouche. C'est là qu'on passe de la vibration à la résonance. Grâce aux différents creux et espaces résonnants des cavité situées au-dessus des cordes vocales, le son va pouvoir s'amplifier, s'enrichir, se colorer et se timbrer.
 
             →Ces lieux de vibration se répartissent en 3 zones :
    • la 1ère : derrière le larynx
C'est le pharynx : il prolonge le larynx à la manière du pavillon d'un instrument à vent. C'est la résonance dite "d'arrière-gorge" et le premier résonateur sur le "chemin" de sortie de la voix. Très utilisé dans le chant classique, son effet amplificateur est souvent conjugué à un abaissement systématique et persistant du larynx. Attention au possible effet "voix de gorge" et, à terme, à la possible rigidification du larynx (notamment perceptible lors de l'atteinte des aigus) : un larynx "écrasé" risque de perdre sa mobilité naturelle du bas vers le haut quand la voix change de registre (grave/aigu), et la voix sa fluidité. 
    • la seconde : au-dessus du larynx 
Ce sont les fosses nasales. On peut les sentir assez facilement : quand le voile du palais est élevé, il empêche le passage de l'air dans cette zone qui donc est "bouchée". Attention toutefois à ne pas confondre les fosses nasales (résonance située derrière le nez et dans les pommettes) avec une voix "dans le nez". En cas de doute, la voix "dans le nez" se bloque dès qu'on se bouche les narines ! 
    • la troisième : devant le larynx  
C'est la cavité buccale... Et oui ! la bouche !... Ce résonateur, tout le monde le connaît et l'utilise. C'est l'organe le plus précis de notre phonation, déjà grâce à l'action conjuguée de la langue, des dents, de la mâchoire et des lèvres, qui va permettre l'articulation des consonnes et la propulsion de la voix hors du corps ; mais également, grâce à la capacité de transformation du positionnement pharyngo-buccal (son plus ou moins fermé, et plus ou moins en avant ou en arrière de la bouche et du pharynx), qui est à la base de la formation et de la coloration des voyelles.

 

TELLE EST LA BASE DU PETIT MÉCANISME FABULEUX QUE MÈRE NATURE A GLISSÉ AU CREUX DE NOTRE GORGE !