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Nos services :

Au service de votre projet...

 

 

Si vous souhaitez purement découvrir votre voix, rendez-vous point A pour connaître le contenu des formations techniques...

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Si vous êtes un ensemble vocal, un chœur, et que vous souhaitez progresser ensemble et trouver des solutions à vos difficultés techniques, musicales, interprétatives,... rendez-vous point B.

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Si vous souhaitez monter un spectacle, travailler en groupe votre expression scénique, améliorer votre gestion du stress, votre lâcher-prise, apprendre des chansons en chœur,... rendez-vous point C pour le détail des formules annexes !...

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Pour des groupes axés autour du bien-être, de la thérapie vocale, du chant énergétique ou méditatif, rendez-vous à l'onglet suivant : Œuvrer à son bien-être.

 

Cultivez votre jardin intérieur !

 

Coaching collectif voix chantée

 

     SUR LA MÊME LONGUEUR D'ONDE...

 

      À vrai dire, de multiples voies de travail vocal sont possibles...

     Et, que vous cherchiez à développer votre groupe autour d'une approche plutôt ludique et axée sur le plaisir ; ou orientée vers le bien-être et la détente ; que vous choisissiez de mettre davantage l'accent sur l'esprit d'équipe et à renforcer le lien entre les participants ; de les ouvrir à davantage de spontanéité ; de créer des activités ayant pour but de stimuler les capacités cognitives des participants : leur mémoire, leur pouvoir de concentration... ; d'aiguiser leurs perceptions ; d'éveiller leurs sens artistique et créatif ; de mettre plus particulièrement en avant des questions techniques (par ex : la santé vocale, le fonctionnement sain de la voix, la gestion du stress,...) ; d'organiser une formation très ciblée sur telle ou telle technique vocale spécialement appropriée à un style musical donné, ou tout simplement de pratiquer le chant choral... des modules spécifiques de formation pourront être mis en place pour vos besoins et ceux de votre structure.

 

 

 

 

 

 

A- LES FORMATIONS VOCALES TECHNIQUES :

 

    • Découvrir son instrument vocal :

    Découvrir sa voix est le premier pas essentiel vers l’art lyrique. Et cela pour une raison évidente : le chant est le seul instrument où l’instrumentiste est à la fois l’instrument ET celui qui en joue. De fait, et plus pour que pour tout autre, il est essentiel que l’instrumentiste vocal connaisse, comprenne et accompagne proprement de l’intérieur le mécanisme de son instrument, car c’est à cette seule condition qu’il pourra pleinement le maîtriser, c.à.d. laisser libre cours à sa voix, sans risquer de la limiter, la pousser, la contraindre ou pire de l’endommager.

  Dans cet atelier, il s’agira pour l’élève-chanteur d’appréhender, de ressentir, de localiser, puis de commencer à affiner de l’intérieur, à travers ses propres sensations corporelles, un instrument qui, bien que naturel et utilisé chaque jour par tout un chacun, est tout à fait méconnu... Pour ce faire, nous utiliserons des exercices techniques et des vocalises, et mettrons cet apprentissage en pratique sur des pièces musicales (à choisir en fonction de la synergie du groupe ainsi que des voix de chacun des élèves, mais aussi de leurs goûts musicaux et affinités stylistiques).

     De par leur aspect initiatique, ces ateliers de “Découverte” peuvent donc s’ouvrir à des personnes extrêmement diverses, s’agissant de leur âge, de leurs goûts, de leur parcours professionnel, ou même de leurs éventuelles connaissances musicales.

 

 

 Contenu des Ateliers : D E C O U V E R T E 

 

⇨ Comment fonctionne ma voix ?

 

Les basiques de la voix :

  1. les appuis corporels / la respiration (abdominale contre haute-thoracique...)
  2. l’appareil vocal (cordes vocales / larynx) / « la gorge ouverte »
  3. les résonateurs (bouche / fosses nasales / pharynx)

 

Expérimentation de ces trois pôles dans le corps : un premier repérage sensitif.

  

Comment « placer » ma voix ?

Le rôle des résonateurs : trouver « où » la voix peut s’accrocher pour devenir sonore sans forcer sur les cordes et le larynx : 

  Pourquoi ça ne passe pas ? Et toute la cohorte de questions connexes : Pourquoi on chante parfois trop bas ? / trop haut ? ; pourquoi on « écrase » ? ; pourquoi on « pousse » ? ; pourquoi on « efface » sa voix ? ; pourquoi on « déraille » ? ; pourquoi les aigus restent « coincés » ? ; pourquoi « ça serre » dans ma gorge ?/... et comment remédier à tous ces désagréments !

 La voix pleine (mécanisme lourd) / la voix de tête (mécanisme léger) / le « passage » entre les deux registres (voix mixte).

 

 Gestion de son air : attaques et fins de phrase / laisser la voix résonner (pas « chevroter »)

  Connecter entre eux les trois pôles et commencer à laisser faire le mécanisme vocal.

 

⇨ Comment donner de la musicalité à mon phrasé vocal ?

Donner du relief à son phrasé en « spatialisant » et visant « géographiquement » les points de passage de sa phrase sur le temps de sa respiration.

Fluidifier la mécanique de sa voix : comprendre et ressentir le rôle du larynx (rendre sa voix élastique) et dégager la bouche (assouplir maxillaires / mâchoire / menton / cou).

 

 Comment gérer le volume sonore et gagner en puissance vocale SANS pousser / crier / se faire mal à la voix ?

  Muscler ses cordes vocales et fluidifier l’activité de son larynx. Utiliser sa bouche (diction / rôle des consonnes / dégagement de la mâchoire / décontraction de tout le haut du corps) et apprendre à donner de la couleur à ses voyelles en les plaçant physiquement là où elles sont le plus résonnantes
  Utiliser ses fosses nasales pour donner de la pêche à sa voix de tête (en la faisant « avancer » dans les cavités résonnantes du visage), et le pharynx pour donner de la profondeur à sa voix de poitrine (en amplifiant sa résonance dans le thorax)
  Utiliser tout son corps comme caisse de résonnance et comme véhicule du son pour apprendre à le laisser passer hors de soi sans pour autant le « pousser » *

* « Pousser » = augmenter la pression sous-glottique, c.à.d. pousser trop d’air sous ses cordes vocales et « sur-nourrir » le son, en quelque sorte en expirant en même temps qu’on émet un son. 

 

Comment adapter sa technique à un morceau et servir la musique ?

  La musique est un langage. Interpréter nécessite d’abord de la précision musicale : respect du rythme et balancement ; justesse et calage harmonique de la mélodie dans l’édifice global de la pièce musicale ; gestion des nuances, des accents ; feeling ; respect du style...
 Chanter implique en outre d’être fidèle au texte, musical comme littéraire, et repose donc sur une bonne compréhension des intentions conjuguées du compositeur et de l’auteur et sur une maîtrise des outils d’expression. On ne chantera pas du blues comme du rock : une bonne connaissance des styles musicaux et des spécificités vocales liées à tel ou tel genre musical est donc primordial pour éviter les fautes de goût. 
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    Voilà donc comment on parviendra à terme à maîtriser sa voix : simplement en accompagnant le mécanisme qu'on aura compris, expérimenté, ressenti, intériorisé, et en le laissant faire en toute relaxation... 

    Parce qu'en vérité, on ne chante pas... en vérité, ça chante en nous — à travers nous... Et ce qu'on doit comprendre, c'est que "chanter", parler, c'est laisser joyeusement notre instrument sonner en nous !

 

 

    • S'exprimer et laisser surgir ses émotions :
    Organe majeur de la communication, la voix est de surcroît l’un des plus expansifs et sensibles des instrumentsvecteur de vibrations et d’intentions, mais encore de mots, et donc doublement chargé en pouvoir expressif et émotionnel. Elle est donc, sans doute entre tous, l’instrument suprême de transmission des émotions... 
    Aussi, ne faut-il jamais oublier que le chanteur est avant tout... un interprète ! Une fois acclimaté au fonctionnement de sa voix, il aura donc à cœur de transmettre à travers elle l’émotion la plus juste afin de s’adresser directement à la fibre sensible de son auditoire. Pour cela, il devra respecter toutes les subtilités du langage musical (style musical / travail rythmique - mélodique - harmonique / nuances) ; du langage, bien sûr (diction / compréhension du texte / bonne prononciation pour les langues étrangères) ; mais aussi du langage corporel – bref : tout un programme !
 
    Voilà pourquoi, en parallèle de sa formation technique, il s’agira d’ouvrir très rapidement l’élève chanteur à un autre type d’apprentissage, tout aussi capital pour lui : la musicalité et l’interprétationC’est là qu’il va pouvoir s’immerger, mais à la fois “se confronter” à un véritable univers musical et donc commencer à mettre en œuvre ce qu’il a appris et qui n’est encore que de la "technique" et pas encore un langage musical — seulement la condition d’approche de ce langage, disons.  

  Dans cet atelier, il s’agira pour l’élève-chanteur de révéler tout son potentiel expressif en ouvrant sa voix à la dimension purement interprétative et musicale de l’art lyrique. Il pourra ainsi s’essayer à différents styles musicaux, voire être initié à l’improvisation – l’idée étant, à terme, de l’aider à découvrir son univers de prédilection et de l’orienter dans la création d’un répertoire personnel, le plus adapté à sa voix et à ses possibilités vocales, mais encore à sa sensibilité musicale et artistique. Parallèlement, nous commencerons à aborder les questions corporelles (expression du visage et langage corporel / gestion de l’espace et déplacement) et scéniques (s’initier à chanter face à un public / à utiliser l’acoustique d’une salle / à travailler avec d’autres musiciens et/ou d’autres chanteurs / à utiliser un micro /...).

 
   

 Contenu des Ateliers :  L ´ E X P R E S S I O N   V O C A L E ,  T O U T   U N   A R T . . . 

 

  Utiliser sa voix étant une capacité donnée par nature à tout un chacun, la plupart d’entre nous aime à se persuader (et la téléréalité n’est pas pour rien dans cette croyance frauduleuse !...) qu’une interprétation musicale extraordinaire peut jaillir de quiconque d’un peu doué comme par enchantement, sans travail, sans technique vocale, sans connaissance préalable de l’œuvre et/ou de ses interprètes originaux, ni même du style musical auquel elle appartient... et que ce petit miracle peut se répéter à l’envi simplement parce que vous êtes... génial !

  Interrogez-vous : comment imaginer pouvoir pleinement s’approprier et, a fortiori, revisiter de façon pertinente, une pièce musicale dont on ne connaît rien de rien ?... — Humm ???

  L'instinct, l'intuition, le sens artistique,... tout cela n'est pas rien. Mais à la fois, ce n'est pas TOUT !... 

 

Comment être un « bon interprète » ?  

C’est ici que nous travaillerons la justesse ; la rythmique ; la mélodie ; le texte ; le phrasé ; le balancement ; la couleur ; les nuances ; le style ; le feeling ; que nous aborderons la question de création d'un répertoire selon sa nature vocale... Ou, encore, que nous nous exercerons à “caler” la partie vocale sur des bandes son et/ou à chanter "en live" avec des instrumentistes accompagnateurs.

 

Comment « servir » la musique ?

  La musique est un langage. Interpréter nécessite d’abord de la précision musicale : respect du rythme et balancement ; justesse et calage harmonique de la mélodie dans l’édifice global de la pièce musicale ; gestion des nuances, des accents ; feeling ; respect du style...
  Chanter implique en outre d’être fidèle au texte, musical comme littéraire, et repose donc sur une bonne compréhension des intentions conjuguées du compositeur et de l’auteur et sur une maîtrise des outils d’expression.
  On ne chantera pas du blues comme du rock : une bonne connaissance des styles musicaux et des spécificités vocales liées à tel ou tel genre musical est donc primordial pour éviter les fautes de goût.
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Comment « m’approprier » une œuvre musicale ?

 La parfaite connaissance de l’œuvre en question et la maîtrise vocale des outils techniques stylistiques appropriés à son genre musical, sont la condition sine qua non pour espérer entrer dans l’esprit de cette œuvre et être à même de le restituer... sans « fausse note » !

 

Comment trouver « mon » style musical ?

 Connaître sa voix, ses limites et ses possibilités réelles (tessiture / timbre ou couleur / puissance naturelle / qualité de fluidité et de souplesse, puis d’agilité et de vélocité / tempérament vocal / destination et type stylistique /...), est un travail de découverte à la fois que de construction de sa nature vocale.

 

Comment transmettre vocalement mes émotions ?

 La parfaite maîtrise de son instrument vocal est un incontournable pour pouvoir dépasser, à terme, le pur stade technique et entrer dans la strate de l’émotionnel.

 

 

 

 B- SESSIONS THÉMATIQUES POUR CHORISTES : 


    Celles-ci pourront traiter de points vocaux techniques ou stylistiques ciblés et répondre à des problématiques concernant précisément les participants en présence. Voici quelques exemples de formations possibles....

 

 

J'ai du mal à tenir mes notes... 

et/ou mes fins de phrases tremblotent, sont instables, ou encore pleines d'air...

 

Qui n'a pas entendu dire que "bien chanter, c'est chanter AVEC le ventre" ? — Je ne suis pas totalement d'accord... D'abord, parce que le son se forme dans le larynx avec les cordes vocales (et pas dans le ventre avec les abdos), et ensuite parce que (j'ai pu l'observer souvent !), plus on focalise son attention sur l'étage respiratoire, et plus on va stresser et contracter son corps, serrer sa gorge, bloquer ses vibrations,... et finalement complexifier et rendre totalement contre-nature le simple fait de respirer ! Pour autant, la respiration et la posture corporelle sont un élément fondamental de la création phonique.

  • Il va d'abord s'agir d'installer dans le corps une respiration basse, large et lente, dite "abdominale". L'air est en quelque sorte le carburant du son et il doit pouvoir circuler librement pour être à disposition du chanteur. Une respiration trop haute (au niveau haut thoracique) bloque et entrave la formation sonore en paralysant tout votre corps : fermeture du larynx, blocage de la mâchoire, perte du timbre vocal,.. En outre, une mauvaise respiration peut inciter le chanteur à pousser sur sa voix pour compenser ce manque de souplesse et de puissance. Se détendre, trouver ses appuis corporels, laisser respirer son corps librement, connecter sa respiration au larynx et aux cordes, puis aux résonateurs,... voilà ce que nous allons avant tout mettre en place.
  • Puis, nous initierons le processus de soutien abdominal, sans lequel on se sent en "manque d'air".

→C'est votre cas si vous avez la sensation de ne pas pouvoir gérer votre débit d'air ou de perdre trop vite l'air que vous avez pris (comme si vous vous dégonfliez...) ; si vous avez du mal à conduire votre phrasé musical et que votre voix a tendance à "lâcher" (comme si vos fins de phrases vous échappaient : elles sont instables, tremblotantes, mollassonnes et même parfois fausses / trop basses) ; ou encore, si votre voix est "aérée", c.-à-d. remplie d'air et décolorée.

 

Dans cette session, tout le travail va consister à ressentir de l'intérieur cette subtile mécanique respiratoire, qui est en fait un équilibre à trouver entre la détente corporelle (notamment abdominale) et la pression de l'air. À terme, vous serez à même de respirer naturellement, c.-à-d. de pleinement accompagner, du dedans et en toute souplesse, votre respiration ~ juste en la laissant faire...

 

   

J'ai du mal à atteindre mes aigus...

ça ne monte pas ou plus du tout / ou seulement en forçant, voire en criant...

 

L'accès à son registre aigu est lié à l'utilisation de l'appareil vocal (cordes vocales et larynx), tandis que la couleur et la puissance de cet aigu dépendent de la bonne utilisation des résonateurs.

  • L'utilisation des cordes vocales et du larynx : La voix pleine (que les chanteurs appellent souvent "de poitrine") ne fait pas intervenir de la même façon les cordes vocales et le larynx, que la voix dite "de tête" (plus légère et que l'on peut "trouver" en imitant une voix d'enfant ou en émettant un "chouinement" /...). 

Dans le premier cas, les cordes fonctionnent en mécanisme lourd (comme dans la voix parlée des hommes en général et de beaucoup de femmes), alors que dans le mécanisme léger (qui permet d'accéder très facilement à son registre aigu, là même où le registre grave s'arrête : les notes ne passent plus, ou seulement en saturation et comme dans un cri), le larynx opère une bascule vers l'avant, ce qui a pour effet d'étirer et d'affiner les cordes vocales et de les faire vibrer sur une partie plus courte (donc plus aiguë) de la corde.

  • L'utilisation des résonateurs : Souvent, lorsqu'on commence à (ré)-accéder à son registre aigu, la voix s'affine et s'allège, mais elle est aussi plus ténue, moins puissante et comme décolorée. La voix n'est pas envoyée au bon endroit et, le micro naturel que nous possédons dans les cavités résonnantes de notre visage n'étant pas utilisé, elle sonne "en-arrière" et devient sourde, dé-timbrée, voire aérée. Cela produit une cassure entre la voix pleine, naturellement forte, et cette petite voix trop fragile, qu'on va souvent avoir tendance à pousser afin de lui donner du coffre ~ attitude qui peut à terme abîmer et fatiguer votre voix !...

 

Dans cette session, il va d'abord s'agir pour chacun d'identifier et de repérer ses registres vocaux, puis de sentir comment assouplir le passage entre voix de poitrine et voix de tête. Sachez-le : plus votre voix sera souple et élastique, et plus votre étendue vocale sera grande ! 
Dans un second temps, nous entamerons une initiation sensitive du rôle des résonateurs, en ressentant de l'intérieur ce qu'il faut faire pour "accrocher" sa voix, c.à.d. comment faire "avancer" sa voix et l'envoyer sonner dans une cavité résonnante qui va naturellement l'amplifier. Chacun pourra entendre à quel point ce placement vocal change la couleur et la puissance de la voix et facilite l'homogénéisation des registres vocaux en effaçant le "passage" grave - aigu !

 

 

J´ai du mal à gérer mon volume sonore...
et par conséquent, mon flux sonore... Je suis parfois "obligé(e)" de chanter trop fort pour être sûr(e) que "ça passe" / Pour ne pas que ça sorte trop fort, je me "retiens" et je n'ai plus qu'un tout petit filet de voix...

En chœur, la gestion de son volume sonore personnel peut devenir une vraie difficulté... Que ce soit parce que l'on ne s'entend pas soi-même dans l'ensemble ou, au contraire, parce que notre voix couvre celle du pupitre sans qu'on parvienne à chanter moins fort, il peut arriver que l'on finisse par ne plus savoir comment chanter et qu'en tentant de réguler sa voix, on finisse par l'abîmer en bloquant toute la mécanique vocale...
Tandis que, pour "se fondre", certains vont progressivement en arriver à rétrécir et "étriquer" leurs voix ; d'autres, pour lutter et se faire entendre vont pousser et presque crier afin d'exister dans le groupe.

Dans cette session, il va s'agir de prendre conscience et d'expérimenter quelques éléments clés :
  • Ce que je peux faire pianissimo, je peux le faire forte.... et l'inverse, non seulement, n'est pas forcément vrai, mais est même souvent faux !!!!
  • Pour chanter moins fort, je ne dois pas rétrécir ma voix... au contraire, ma gorge doit toujours rester ouverte et mon larynx souple et élastique.
  • Pour chanter plus fort, je ne dois pas pousser ma voix... mais simplement la placer, puis la laisser se développer, s'épanouir et s'amplifier naturellement dans le temps.
  • La puissance sonore s'obtient en utilisant la capacité résonnante de notre corps qui est comme la caisse de résonance, le micro et l'amplificateur naturel de ma voix... Par exemple : J'ouvre la bouche et c'est fort ; je la ferme et c'est moins fort !.... J'utilise le masque et ma voix est sonore, et en plus je peux gérer de l'intérieur l'intensité de mon micro !.... Je veux des graves profonds, je fais résonner ma cage thoracique et j'utilise mon pharynx !...

 

 

J´ai du mal à chanter juste
attaques "par en-dessous" ou trop "haut perchées" / perte d'énergie à l'intérieur d'une phrase musicale ou sur les notes tenues / baisse progressive dans les suites de notes / tension et pression respiratoire qui fait monter /...
 

Les problèmes de justesse peuvent résulter, outre d'un souci "d'oreille musicale", d'une combinaison de dysfonctionnements techniques ou d'un mauvais ajustement de son outil vocal, lesquels vont faire sonner la voix soit trop haut, soit trop bas.

Ceux-ci peuvent être liés :

  • À une mauvaise gestion de la colonne d'air : Par exemple, respiration haute- thoracique et manque de détente abdominale / ou, au contraire, trop grand relâchement et manque de soutien abdominal qui fait "lâcher" le phrasé musical / mauvaise connexion air ~ appareil laryngé : pression sous-glottique trop importante qui fait "pousser" la voix et/ou met de l'air dedans / ...
  • À l'utilisation des cordes vocales : Difficulté à attaquer "directement" un son / manque de tonus vocal / mauvaise utilisation de ses cordes fines / ...
  • Au manque de souplesse du larynx : Pas de passage en mécanique légère ou transition complexe entre les registres grave et aigu / sensation de contrainte et de rigidité vocale qui bouche l'accès aux aigus / voix qui "raye" ou gratte, qui peut même devenir rauque....
  • À une mauvaise ou une non-utilisation de ses résonateurs : Problèmes liés à l'ouverture de bouche (maxillaires et mâchoire contractés et/ou menton qui avance / dents serrées et mauvaise diction / voyelles non résonnantes et mal placées / ...). Puis au masque (voix qui sonne "en arrière", sans couleur et sans puissance, et que l'on risque de vouloir pousser au lieu de la placer dans notre amplificateur naturel ~ bouche, fosses nasales, pharynx.)

Dans cette session, il s'agira pour chacun d'identifier le siège d'un éventuel dysfonctionnement et de mettre en marche l'appareil en coordonnant cet élément avec tous les "étages" de l'instrument voix.

 

 

Bien d'autres sessions pourront être élaborées...

 

Sur des points techniques, stylistiques, musicaux... Ou encore, sur des thématiques directement liées au chant polyphonique...

Telles que, par exemple :

  • l'homogénéisation des voix des choristes (par pupitres idéalement) : couleur des voyelles (en utilisant les cavités résonnantes du visage) ; précision des consonnes (diction) ; respiration collégiale : on attaque et on coupe ENSEMBLE (mais au fait, comment on attaque ? comment on coupe ?...) ; conception rythmique,...
  • le niveau sonore du groupe et la gestion collégiale des nuances Ce travail aura une incidence directe sur la musicalité du groupe et vous amènera : à chanter JUSTE tous ensemble, c.-à-d. à construire votre justesse harmoniquement et en vous écoutant les uns les autres ; à chanter en rythme et comme d'une seule voix ; à respecter les nuances et les intentions musicales — bref à construire facilement de belles phrases musicales !...
  • /...

 

 

 

C- QUELQUES AUTRES EXEMPLES D'APPROCHE :

 

  • "Gestion" de son corps et occupation de l'espace : Le chant individuel (que nous pourrons donc travailler facilement en groupe), contrairement au chant choral, suppose de façon presque implicite une gestuelle, un engagement corporel, une manière de soutenir avec tout le corps ce qu’exprime la voix. D’où, les questions cruciales liées à l’occupation de l’espace (“qu’est-ce que je dois faire de mes bras, là ?”...) ; au déplacement ; à l’attitude corporelle ; à l’expressivité du visage ; à la transmission de ses émotions ; à la “peur du ridicule” ; à l'acceptation de son image ; au dépassement de ses complexes ; à la gestion du stress face à un public ; et des points techniques, tels que : comment chanter dans un micro ? qu’est-ce qu’un retour ? comment trouver sa "place" dans un groupe musical en tant que chanteur ?... 

 

  • Interprétation musicale et présence scénique : Ici, les participants vont se retrouver face à eux-mêmes et face aux autres et vont devoir porter leur message avec force conviction, le défendre, faire corps avec, l'habiter... Mise en scène de chansons ou morceaux musicaux / travail sur le "par cœur" / compréhension du texte (musical, littéraire et émotionnel) / transmission vocale de ses émotions : nuances, intentions, couleur de la voix / expression scénique : visage, gestuelle, occupation de l'espace (habiter un rôle, une émotion, un texte, un lieu, un état,... et SON corps) / maîtrise de son trac...

  

  • Expressivité, aisance verbale et spontanéité : À travers un travail d'écriture ou d'improvisation à plusieurs ou en duo, les participants vont devoir créer du sens ENSEMBLE et laisser parler leur nature au fil du travail, du contexte de la mise en situation et de l'inspiration commune du moment.... In fine, ces sessions leur en apprendront beaucoup sur eux-même et ils seront souvent surpris par leur propre imagination et capacité à créer AVEC D'AUTRES pour se dépasser ENSEMBLE. Excellent pour travailler la cohésion de groupe ou libérer la parole en situation de blocage (lorsqu'une équipe a du mal à se constituer ; qu'elle traverse une crise ou connaît un problème lié à un manque d'échange et de communication).

 

  • Bien-être, lâcher-prise, "être soi-même" : La pratique du chant repose sur une écoute de son corps et sur un équilibrage entre son mental et sa corporéité. En harmonisant les mécanismes de tension et de relâche de l'appareil vocal, et en vidant les tensions émotionnelles, la maîtrise de la voix (et des fonctions respiratoires, vibratoires, libératrices et "reliantes" de cette voix) installe un bien-être qui rejaillit à toutes les strates du corps et de l'esprit et se répand en ouvrant une voie vers l'autre, par le biais-même de ce puissant canal émotionnel.

 

  • "Jardins" d'éveil musical pour le jeune public : découverte de la voix et de son timbre ; comparaison avec les autres familles d'instruments ; travail sur la hauteur, la puissance, la couleur, la justesse ; développement de l'oreille (mélodique et/ou harmonique) ; conception rythmique et intériorisation de la pulsation ; in(ter)dépendance de la voix et du corps (par ex. : rythmes tapés en même temps que l'on chante ou utilisation d'instruments de percussion, de pas de danse...) ;  ateliers de créations de pièces musicales / d'univers et de tableaux sonores ; développement de la créativité ; travail en groupe...  

  • Laboratoires créatifs : conception de spectacles / écriture / improvisation / travail de groupe / brainstorming...

 

  • Approche musicale et appropriation d’un répertoire personnel : Ce travail peut se faire tout aussi bien (mais d’une autre façon) en cours individuels collectifs, qu’en travail de chœur. Selon les besoins spécifiques du client, nous pourrons donc choisir entre travailler le chant individuel en collectif, et créer un/(des) atelier(s) d’ensemble / un groupe vocal / une chorale.